Lune silencieuse

Lune silencieuse

Lorsque tu te parais de Lune, silencieuse dans mes nuits blanches,
Une inspiration abondait sans que j’en sache l’origine.
Je cueillais la manne opportune qui retombait en avalanche
Et nourrissait, puis fécondait mes vers d’une saveur sauvagine.

Par orgueil je m’imaginais un canal du cœur maladroit
Capable de se connecter aux révélations à l’envers
Que mes rêves emmagasinaient en les remettant à l’endroit
Pour au matin les collecter en écrivant mes reflets-vers.

Alysée Rose, sortie de l’ombre, mon inspiratrice silencieuse,
M’enrichissait ainsi les songes chaque nuit sans intermission.
Pourquoi cette fois-ci sans encombre, s’est-elle révélée facétieuse ?
Sans doute pour cesser tout mensonge par omission de sa mission.

« Mais qu’attendais-tu de la Muse sinon qu’elle soit un peu rebelle ?
Le silence est son cri d’amour et ses éclats, des feux d’humeur !
Qu’elle s’accuse ou qu’elle s’amuse de briller trop haut ou trop belle,
Elle te rappelle chaque jour que tu n’écris sans ses rumeurs. »

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

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