


Les monstres marins ressurgissent	quand on ne s’y attendait plus ;
On les avait dit disparus,	éradiqués par le progrès.
Pourtant les alarmes rugissent	comme s’ils étaient en surplus
Et pour cette fois apparus	annoncer le temps des regrets.
Autant de fléaux sont passés	et ont englouti nos cités
Et l’humanité n’a cessé	de recommencer son histoire.
On ne compte plus les trépassés,	les guerres et les atrocités
Sans que la vie ait progressé	par-dessus-tout vers sa victoire.
Aujourd’hui la moindre tempête	est synonyme d’apocalypse ;
Le moindre rhume qui éternue	menace toute la Terre entière.
On prend la poudre d’escampette	et l’intelligence s’éclipse
Devant un virus inconnu	qui franchit toutes les frontières.
Tableaux de Francisco Fonseca

Laisser un commentaire