
Tant mes souliers ont voyagé depuis l’aube de mes premiers pas,
Tant mes souliers se sont usés d’avoir couru sur les remparts.
Mes pieds s’y sont apanagés avec ampoules et sparadrap
Et tout mon cuir désabusé se craqueler de toutes parts.
Mais ils m’ont tellement soutenus que je n’ saurais prétériter
Leur soutien en toute occasion, sauts d’obstacles et ainsi de suite.
Et les pieds d’une femme nue, observés avec témérité,
Me prétextent une conclusion ou l’envie de prendre la fuite.
Tableau de René Magritte
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