Les belles histoires de l’oncle Morse

Les belles histoires de l’oncle Morse

Vieilles histoires de corsaires, cartes au trésor d’anciens pirates,
Vaisseaux coulés en pleine mer et îles inconnues sur la carte,
Voilà qui était nécessaire pour les légendes disparates
Aux secrets brodés d’outremer souvent muets comme une carpe.

Lorsque j’étais jeune sirène, nous aimions beaucoup l’oncle Morse
Qui nous racontait des histoires pas piquées des serpents de mer.
Toutes attentives, toutes sereines, surtout quand l’intrigue se corse
Autour d’un flibustier notoire, coureur de jupons de chimères.

Mais lorsqu’une queue de sirène dardait sa nageoire caudale
Devant un jeune capitaine de quinze ans selon Jules Verne,
On voyait trembler la carène soumise à l’échelle modale
Des voix augmentées par centaines et qui affolaient sa gouverne.

Tableau d’Omar Rayyan.

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