
Merveilleuse offrande au baiser, le sein est l’appel de l’amour
Un souvenir pour le petit bébé qui a tété sa mère
Ou pour celui, inapaisé, qui n’a pas eu le sein glamour
Et le goût de son appétit sur le saint organe mammaire.
L’homme dépose son baiser comme il embrasserai Vénus
Et la nature l’a adapté aux lèvres, à la langue, à la bouche
Pour une succion embrasée rappelant celle due au phallus
Lorsque la femme a adopté le même geste qui embouche.
Chez elle, c’est le premier frisson ! Le baiser allume l’ÉTOILE.
L’action des lèvres prolongée irradie toute la membrane ;
Tous les chakras à l’unisson se connectent alors et dévoilent
Une onde en contre-plongée du pubis au sommet du crâne.
Les lèvres et les mains et les doigts qui caressent les mamelons,
La langue, les ongles et les dents qui s’acharnent sur les tétons
Déclenche alors, comme il se doit, une action sur le pantalon
D’où elle sent un flux obsédant lui reliant les trois boutons.
C’est comme un coït inversé : la bouche devient un vagin,
Le mamelon est un phallus, l’homme et la femme ainsi permutent.
Par la salive alors versée, par le goût d’un lait sauvagin
LYSÉON fait son stimulus, l’orgasme est dans son azimut.
Et c’est la montée d’YSARÅ, pareille à la montée de lait
Qui fait mal la première fois mais qui ensuite est un délice.
La jouissance coule à ras du téton où perle sans délai
L’onde du plaisir qui parfois vient lui inonder le calice.
Tableaux de Gemini.
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