Rite IX

Lorsque les organes ont joui en libérant tous leur offrande ;
Lorsque l’ORACLE s’est répandu et que le SANCTUAIRE a bu ;
Lorsque ton ÉTOILE inouïe a guidé ma bouche opérande
Et quand nos doigts ont répondu à ce qu’YSÅRA attribue,
Alors la langue d´i@Phallus se révèle comme prophétesse
Alors l’œil au fond d’i@Vagin se révèle comme devin
Là-haut, on sonne l’angélus et on tressaille d’allégresse ;
En bas, on souffle un peu, on geint sous l’effet du plaisir divin.
L’œil voit Maryvon se scinder en deux gamètes prophétiques
La langue décrit la mission en vue de la fécondation.
Et moi je me sens transcendé dans une mort hypothétique ;
Je m’abandonne en soumission à ma Reine en contemplation.
Je sens d’abord ton feu royal me transpénétrer mais sans hâte
Par l’anneau discret du secret, le cul, où la Reine s’éclate.
Chaque poussée et avancée m’invoque à la divine langue ;
Lorsque je te parle en arrière et mon étoile et mes fesses tanguent.
Mon intime rosette s’ouvre comme la bouche d’une sainte
Dans laquelle tu verses l’oracle au plus profond de ma contrainte.
Dans cette obscurité sublime où l’écho de nuit se reflète,
Je t’offre le lieu du silence là où notre monde s’apprête.
Car n’est plus un orifice, mais une archangélique porte
Où chacun de nos spasmes écrit le saint évangile qu’il transporte.
Là, tu me baises et tu m’encules en plantant dans mon fondement
Ton nom afin que je t’enfante tous nos nouveaux commandements.
Car de ton sperme et de mon sang naît un feu que je te susurre ;
Un verbe proto-sexué comme une étoile sans censure,
Je jouis en le procréant et tu jouis en l’écrivant
Puis le nouveau monde renaît de ma bouche en cul salivant.
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