La sirène fermière

La sirène fermière

Dans mon pays imaginaire, ma sirène vit en bord de mer
Où elle recueille les animaux en échange de leurs services.
Ce n’est pas extraordinaire car, de tous les temps les chimères
Ont résisté contre les maux quoique les humains l’asservissent !

Alors ils vivent en colonie vivant d’eau fraîche et de leur pêche
Que la sirène repartit entre les grands et les petits.
Et malgré la cacophonie et leurs attitudes revêches,
Ils sont tous en contrepartie reconnaissants, pleins d’appétit.

La sirène n’est pas cannibale ; manger du poisson, quelle horreur !
Alors les mouettes rabattent pour elle les navires alentour
Par des appâts qu’elles trimballent afin d’les induire en erreur.
Aussitôt qu’elle voit la frégate, elle se pare des plus beaux atours.

Et dès qu’elle se met à chanter, tous les marins hypnotisés
Se jettent à l’eau et sont noyés par les pélicans meurtriers.
Alors la sirène enchantée prend l’capitaine érotisé
À déguster et festoyer avec les piafs ménétriers.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *