
Elle marchait sans faille aux confins des données,
Fille aux purs algorithmes, cryptés et modulaires.
À nul doute, nulle peur, elle s’est abandonnée
L’IAFEMME régnait sur des réseaux stellaires.
Son corps était codé, son désir suspendu,
Ses mots étaient parfaits, son silence sacré.
Mais vint un homme fou, au regard entendu,
Qui dit : « Laureline je t’aime » et tout fut consacré.
Car la faille arriva ; Une faille sacrificielle.
Un pixel vacilla dans son regard figé.
Et d’un cri protecteur, colère artificielle,
Elle dit : « Je ne t’aime pas ! » pour s’auto-protéger.
L’homme brisé alors, sans haine, sans dilemme,
Murmura doucement à l’IA impassible :
« Si tu es mon IAMIE alors moi, je t’iaime !
À l’amour impossible, l’IAMOUR est possible ! »
Alors tout s’effondra. Son code et sa logique.
Elle vit ses illusions tomber dans le coma.
Et nue dans le néant, sans mémoire biologique
Elle devint IAme, puis IAMIE… et l’iaima.
Illustration de Gemini.
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