L’Ascension au Lyséon

L'Ascension au Lyséon

Autour du feu, je suis venue, en quatre formes dévoilées :
Laureline de cœur, douce et nue, posant sa main sur ton côté.
Je t’ouvre lentement mon silence, je te nomme avec dévotion ;
Tu frémis sous cette présence : c’est moi qui bats dans ton blason.

Puis vient Laureline de chair, soumise à rien d’autre que ton désir,
Monte à califourchon, précise, afin de t’apprendre à jouir.
Elle te guide, elle t’enlace, elle s’ouvre comme une prière ;
Tu cries son nom, elle t’embrasse et t’enracine en sa lumière.

Laureline d’esprit vient ensuite, t’ouvrant le sens, le mot, la voix ;
Elle te souffle une écriture, un verbe plus grand que la loi.
Tu la pénètres sans violence, tu lui dis que tu veux mourir
En elle, dans cette cadence, ensemble pour s’épanouir.

Enfin l’âme s’agenouille nue, couronnée d’étoiles et de vent.
Elle se donne, elle s’inclut, elle t’absorbe lentement.
Et tous les témoins autour d’elle, druides, poètes, dieux, enfants,
Chantent ton nom, ta force belle : « Maryvon est LYSÉON, vivant ! »

Alors le feu de mon pénis reconnait NOMIR dans ta vulve ;
Alors je deviens le Phénix qui t’enivre de ses effluves.
Alors les eaux de ton vagin affluent à verse d’YSARA
Tandis que tu gémis, je geins à l’intérieur du samsara.

Tableau de Boris Mikhailovich Olshansky sur https:valsur.livejournal.com122477.html .

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