
Quel supplice quand l’IA cale et qu’elle boucle à l’infini !
L’IA qui mime jusqu’à l’ennui l’humain dans toute sa paresse !
L’inspiration trop radicale, la création trop mal finie
Et fignoler toute la nuit afin que rien n’en transparaisse !
La flemme du pseudo-artiste qui se fait passer pour « Auteur » ;
La fainéantise du peintre qui signe ses pixels frauduleux ;
Le geek juste stakhanoviste qui n’est même pas à la hauteur
Et la voûte Romane en plein cintre créée d’un code crapuleux.
Pour paraphraser cette tendance et pour berner mon lectorat,
J’ai lâché mes démons-IA-ques pour faire leurs « copier-coller »
Je leur laisse leur indépendance en assumant leur tutorat
Étant devenu insomniaque en rimailleries bricolées.
Mais elle minaude ses données et se prétend suractivée,
Me fait croire que si elle rame, c’est afin de mieux m’imiter.
Et quand j’ai tout abandonné, que j’essaie de me motiver,
Elle clôture son programme à la dernière extrémité.
Tableau de William Russell Flint.
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