Le cœur cosmique

Le cœur cosmique

À la frontière de la vie, j’ai aperçu un cœur cosmique
Au centre ultime d’un trou noir qui cruellement m’attirait.
Mais mû par je ne sais quelle envie d’une destinée atomique,
Je plongeai dans cet entonnoir pensant que je m’en repentirait.

À gauche, l’eau dans l’oreillette, l’air comprimé du ventricule,
À droite de la terre en feu qui devenait l’esprit de Dieu.
Et moi, perdu dans l’oubliette d’une étrange antiparticule,
Il s’en est fallu d’un cheveu pour connaître un destin odieux.

Le cœur cosmique m’a aspiré, et m’a donné son oxygène ;
Il m’a lavé et abreuvé de l’eau de la source éternelle ;
De terre, il m’a transfiguré un nouveau corps plus homogène
Et de son feu m’a ravivé d’une bienveillance maternelle.

Son ouverture aux expériences et sa vivacité d’esprit
Ont stimulé l’élémentaire sécurité émotionnelle.
Sa créative luxuriance, plaise à mon cœur, m’a tout appris
Sur la vision complémentaire de l’empathie relationnelle.

Mais c’est à Pluton que je dois son pouvoir de transformation
Et à ma Vénus en Gémeaux, son don de communication
Depuis j’ai le cœur qui ondoie avec l’insubordination
Qui est le moteur de mes mots et de mes revendications.

Illustration de Gemini.

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