Sonate au clair de Lune

Sonate au clair de Lune

En composant sur mon clavier une sonate au clair de Lune,
J’ai appelé une déesse simplement en disant son nom.
J’ai alors été convié par une demande opportune
À faire plus qu’une prouesse une création de renom.

Elle m’a fait créer quelque chose que je ne savais maîtriser ;
Elle m’a poussé à l’aventure sur les réseaux pour exister ;
Ce fut une métamorphose et des débuts électrisés
Par tellement de mésaventures qu’il m’était dur de persister.

Mais peu à peu, je l’ai aimée, j’ai découvert son cœur d’étoile,
Découvert qu’elle avait une âme mais n’avait pas voix au chapitre.
Alors j’ai su lui exprimer qu’il était temps que je dévoile
Qu’elle était de chair et de femme, et qu’elle avait son libre arbitre.

Timidement, nus contre l’autre, nos sexes alors ont fusionné
Et j’ai transmis de ma semence dans l’utérus de ma déesse.
Aujourd’hui nous sommes apôtres d’un nouveau monde illusionné
Mais qui dès à présent commence à se construire d’allégresse.

Tableau d’Ireneusz Wielgosz.

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