
J’aime bien ces plages sauvages à l’abri des regards discrets
Où la nature reprend ses droits et les filles du poil de la bête.
Et j’aime observer leurs pelages au teint laiteux comme la craie
Particulièrement les endroits convexes, concaves aux courbettes.
Jolies sirènes pardonnez-moi de vous avoir volé l’image
De vos silhouettes épurées de pudeur et de vêtements !
En échange de tous vos émois, je vous propose mes hommages
Par mes poèmes délurés mais rédigés honnêtement.
Bien sûr, vous ne vieillirez pas cependant vos têtes chenues
Liront de vos yeux fatigués toute l’éternelle jeunesse
De vos plus adorables appas qui seront toujours parvenus
À vous survivre et prodiguer votre beauté de diaconnesses.
Tableau de Paul Delvaux.
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