
Pas plus de bruit ne fait le soir quand tombe son rideau de nuit
Qu’un flocon de neige qui blesse la terre soumise à l’hiver.
Lorsque les teintes vont surseoir entre chien et loup qui ne nuit
À personne hormis les diablesses qui viennent du fond de l’univers.
Et précisément, parlons-en de ces magiciennes nocturnes
Qui déambulent dans les rues, entièrement nues au corps d’albâtre !
Étrangement, c’est en bronzant sous la lumière taciturne
De la Lune qui est très férue de leurs jolies lèvres verdâtres.
Je l’ai compris très récemment car les couleurs se dénaturent
Dès l’arrivée du crépuscule qui dénature leurs nuances.
Moi aussi, j’irai décemment tout nu parcourir la nature
Entouré par des groupuscules de sibylles de toutes influences.
Tableau de Paul Delvaux.
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