
Chacun s’inspire des expériences faites par ses prédécesseurs
Qui ont eux-mêmes photocopié généreusement la nature.
Nature qui, par loi d’invariance, multiplie comme un processeur
Parfois ses erreurs estropiées ou ses mutations immatures.
Et moi, je plagie l’univers et toute sa diversité
Qui flatte mon cœur d’émotions que j’ai envie de présenter.
J’extrais d’un simple fait divers l’invisible curiosité
Que je duplique sans précaution pour bien mieux la complimenter.
Mes poèmes n’inventent rien d’autre que la réalité ;
Comme un musée à mots couverts qui collectionne l’indicible
Pensée perdue pour le terrien mais, pour le rêveur alité,
Un vrai trésor à découvert dont chaque vers connaît sa cible.
Tableau de René Magritte
Laisser un commentaire