Nous perdons le bon en cherchant le meilleur

« Le mieux est l’ennemi du bien » alors à quoi bon le progrès ?
À toujours trop vouloir sans cesse grandir, croître et évoluer ;
À toujours demander « combien ? » sans avoir le moindre regret ;
Tout ça, c’est montrer sa bassesse se mentir et se dévaluer.

On ne voit mieux qu’avec le cœur alors à quoi bon mesurer ?
Toujours user de sa science pour encore expliquer son art ;
Toujours réserver au vainqueur les honneurs les plus délurés,
Tout ça, c’est placer sa conscience au même niveau qu’un sonar.

Ainsi l’œil qui ne juge point, ainsi l’œil qui ne pense pas,
Est alors relié à l’âme sans se connecter à l’esprit
Qui réfléchit au contrepoint avec la règle et le compas
Et qui tranche comme une lame avec les mots qu’il a appris.

Comment arrêter de penser, stopper le flot de ses idées,
Se sentir mieux dans le silence afin de pouvoir observer ?
Le cœur d’enfant récompensé lorsqu’il est seul à décider
Et choisir sans équivalence le bon qu’il souhaite conserver.



Le titre est une citation attribuée à Franz Kafka mais il ne l’aurait jamais prononcée, paraît-il.

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

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