
Décembre va toujours trop vite dès le premier jour de l’avent
Comme une bougie allumée qui brûle comme un feu de paille.
D’ailleurs en principe j’évite de travailler dorénavant
Puisque les nuits ont consumé les jours en fonction de leur taille.
Moins de neuf heures de soleil et un temps couvert permanent
Contraignent à faire hiberner le vieil ours qui sommeille en moi.
Heureusement le vent balaye et siffle un signal rémanent
Qui me permet de discerner que c’est bientôt la fin du mois.
Et se produit la distorsion du temps tout le mois de janvier
Où les minutes sont des heures qui deviennent interminables.
Ce début en disproportion avec tout ce que j’enviais
En fin d’année est, sauf erreur, un paradoxe abominable.
Illustration de June Leeloo sur https:havengallery.comportfoliojune-leeloo-imaginarium .
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