Mademoiselle au soleil couchant

Mademoiselle au soleil couchant

Lorsque est venue Mademoiselle à califourchon sur mes reins,
Je n’ai eu d’yeux que pour ses seins comme deux astres sur sa chair ;
Soleils couchants d’une donzelle sous un crépuscule utérin
Causé par l’action du bassin sur mes organes les plus chers.

Depuis, j’ai ses deux aréoles comme imprimées sur ma rétine
Brûlée par le feu des tétons tels deux projecteurs turgescents.
Je vois partout des auréoles comme des ersatz de tétines
Et au centre un petit bouton rougeoyant et luminescent.

Hélas elle s’est éclipsée, quand la Nouvelle Lune fut venue,
Me tirer de ma léthargie en montant sur mon ciel de lit.
Et notre amour s’est collapsé par la rencontre malvenue
Dont je ressens la nostalgie redoublée de mélancolie.

Tableau de Jean-Gabriel Domergue sur https:www.catherinelarosepoesiaearte.com201205jean-gabriel-domergue-1889-1962.html .

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