
Pas peur du loup, du loup garou, gare au gorille, et cætera !
L’amour est une rose sans épine mais qui s’y frotte s’y piquera !
Qu’il soit blondinet, brun ou roux, mon appréhension se taira
Pour laisser l’âme galopine de mon cœur qui l’attisera.
Le loup restera sur sa faim s’il pense me croquer le cœur
Car sa gueule se refermera sur un brin de chardons ardents.
Lui qui croyait être aux confins du septième ciel du vainqueur
Dans la fosse se retrouvera à ne rien se mettre sous la dent.
Alors, jeunes loups aux dents longues, ne sous-estimez pas la proie
Dont le cœur vous paraît si tendre mais dont l’âme cache dans l’ombre,
Derrière sa jolie tête oblongue, une défense à votre endroit
Qui vous mettra sans plus attendre dans embarras et sans encombre.
Tableau d’Alfred Glouton extrait de « L’art d’en bas au musée d’Orsay ».
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