La verge et le serpent

La verge et le serpent

Sans doute Ève demeura de pierre la première fois que le serpent
Voulut s’introduire céans dans son petit jardin secret ;
Son œil unique sans paupière, son crâne chauve s’extirpant
De l’entrejambe malséant qu’Adam voulait lui consacrer.

Si je tentais la métaphore entre Ève et le serpent retors,
J’opterai pour la connaissance du rôle du sexe et de l’amour.
Brandissant comme un sémaphore un engin faquin et butor,
Adam connut la jouissance et Ève, trompée, fit la moue.

Évidemment tout est voilé, maquillé et dissimulé
Et le pauvre serpent bandant fut obligé de débander.
Je peux maintenant dévoiler qu’Ève avait sciemment simulé
Pour qu’Adam devînt dépendant de son phallus pour commander.

Sculpture d’Armelle Colombier sur https:www.artmajeur.comarmellecolombier .

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