
Des chants d’oiseaux synchronisés en canon comme une chorale
Retentissaient dans les fourrés dans la profondeur d’un sous-bois.
Un contrechant harmonisé à la mélodie pastorale
Langoureuse et énamourée guidait l’ensemble à vive voix.
Sans doute absorbée par le chœur et ne m’entendant pas venir,
Une nymphette forestière jouait d’une harpe celtique.
Les forts battements de mon cœur semblaient se joindre et soutenir
La symphonie primesautière aux sonorités emphatiques.
Lorsqu’elle me vit, elle se figea ; aussitôt le chant s’arrêtant
Tous les oiseaux d’une envolée se dispersèrent à tire-d’aile.
Son regard sombre me fustigea, puis elle s’enfuit, pirouettant,
Et je restai inconsolé tandis qu’il ne restait rien d’elle.
Tableau de David Hakobian.
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