
Au jeu du chat et la souris, changeons les genres – c’est à la mode !
Laissons le souriceau pointer son museau au nez de la chatte.
Il rentre, il ressort, il sourit ; le jeu lui plaît – c’est bien commode !
Qu’il est agréable d’accointer cette partenaire délicate !
Mais gare à la chatte échaudée à cause d’un rapport trop bref ;
Un souriceau bien trop rapide pleurant dès sa première entrée.
Elle risque alors d’échafauder une vengeance dont le grief
Sera d’avaler l’intrépide museau pointu déconcentré.
Malin celui qui, par derrière, tentera de la dérider ;
Si la chatte est trop satisfaite, il y a risque de copinage.
Le souriceau fera carrière mais sera tenu de résider
Dans un enfer où la nymphette exigera libertinage.
Tableau de Lorenzo Mattotti sur https:skysnail.livejournal.com708770.html .
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