La véritable histoire de la cabane du pêcheur

La véritable histoire de la cabane du pêcheur

Francesca Brel n’a pas tout dit dans sa chanson sur la cabane ;
Ni que la fille était sirène, ni que le pêcheur, beau parleur
L’avait trompée ce vendredi en l’invitant sur la rabane
À passer une nuit sereine qui durerait sept ans de malheur…

la coupe est pleine, rien ne va plus, dans la cabane du pêcheur
Et le mélange des couleurs sur les murs n’est plus à son goût.
Les mauvais rêves lui ont déplu notamment les plus accrocheurs ;
Trop de chagrin, trop de douleurs qui ne lui laissent que du dégoût.

Tous fuient en suivant la sirène et ses enfants main dans la main
Dont le mari, homme incrédule, accuse le dernier épisode.
Seule la maison paraît sereine de les voir se mettre en chemin
Et demeure avec la pendule indifférente à cet exode.

Adieu tabourets nonchalants, adieu chaises insouciantes,
Adieu objets inanimés, adieu enfants de la chimère !
Tout le mobilier dévalant la route, d’une allure impatiente,
Avec la théière abîmée et le pot-à-eau de grand-mère.

Illustration d’A. Russel.

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