Lorsque je revis l’amazone, c’était aux premiers jours d’automne ;
Sa chevelure avait roussi et l’humeur s’était radoucie.
Elle désigna mon sac-à-dos et je lui offris en cadeau
De partager en camarades fruits secs, tartines et marmelade.
Puis sa jolie bouche gourmande m’offrit un baiser goût amande
Tandis que sa main caressait mon désir qui apparaissait.
Alors on s’est déshabillés et elle s’est mise à babiller
Des phrases incompréhensibles mais d’une douceur très sensible.
Je l’ai revue deux ou trois fois alors qu’elle courait dans les bois
Avec chaque fois l’envie d’apprendre sa langue difficile à comprendre.
Hélas le seul mot que j’appris fut un « adieu » sans parti pris ;
Elle partit sans cérémonie rejoindre son Amazonie.
Photo de Lexi Laine.
Laisser un commentaire