Les lèvres embouchées-à-la-reine

Souvent, elle écoute sa voix par l’électrophone instrument
Qui lui rappelle à chaque face, vingt minutes de vocalises.
Aussitôt le premier envoi, elle redevient éperdument
Son amoureuse boniface dont le corps s’instrumentalise ;

Elle accompagne en gémissant d’un joli timbre vibrato
Un chœur diphonique en sourdine évoquant le chant des sirènes.
Sein nu, mamelon frémissant, stacatto non moderato,
Ainsi jouit la gourgandine aux lèvres embouchées-à-la-reine.

Tableaux de Karl Hofer.

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