

Souvent les vagues du destin déferlent leurs trésors épars,
Débris de mémoires étrangères victimes de mésaventures.
Quelques passagers clandestins, gens du voyage sur le départ,
Parfois naufragés volontaires, héros en manque d’aventure.
Fréquemment les vagues ramènent ce que l’on a éparpillé
Dans l’océan existentiel de plusieurs vies concaténées.
Tristes souvenirs peu amènes et conséquences écharpillées
Aux effluves pestilentiels des expériences gangrénées.
Alors je prie pour que les vagues, après avoir tout englouti,
Lavent et transforment le substrat en chefs-d’œuvres dignes des beaux-arts.
Vous pouvez dire que je divague mais j’espère, mon rêve abouti,
Découvrir le nec plus ultra arrivé bien sûr par hasard.
Illustration de Hans Christiansen.
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