
J’entrouvre la plupart du temps une porte prise au hasard
Qui donne sur un autre monde, un paradis présupposé.
Enfant, quand j’étais débutant, j’allais – il n’y a pas de lézard –
Sur des planètes pudibondes mais aujourd’hui bien plus osées.
Souvent j’ai débarqué sur l’île peuplée de femmes magnifiques
Qui se baignent nues sans complexe et m’invitent sans pavoiser.
Parfois un appartement en ville doté de chambres mirifiques
Où j’entre et découvre perplexe une Vénus apprivoisée.
Je suis un voyageur d’images dont je décrypte les histoires
Qui parlent plus souvent d’amour que de raideurs protocolaires.
Je redonne aux femmes l’hommage qui leur est dû sur l’écritoire
Où je décris, non sans humour, mes rencontres épistolaires.
Illustration de Jean-Claude Mézières.
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