

Si le corps avait la parole, il s’exprimerait en musique ;
Les jambes entonneraient une ballade, les bras plutôt une ouverture.
Les seins chanteraient la barcarole, le bassin serait plus liturgique
Et le cœur battrait la chamade en fonction de sa tessiture.
Les deux corps de l’homme et la femme, en duo feraient un canon ;
Le partenaire au sexophone jouerait un solo hors d’haleine
Tandis que résonnerait l’âme de sa compagne au tympanon
Qui monterait en amazone une gracieuse cantilène.
Tableaux d’Isaac Grunewald.
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