La rose nue

La rose nue

La fleur est la plus présentable surtout lorsqu’elle est en boutons
Qui plaisent à mon cœur d’artichaut ainsi que ses fruits défendus.
Mais ses bonbons sont délectables là où, frisée comme un mouton,
La corolle s’ouvre au soleil chaud, mûrie par l’amour répandu.

Est-ce son parfum qui s’exhale, est-ce le velours des pétales
Qui fait frissonner mon désir de la goûter et la cueillir ?
Est-ce sa vénusté ovale, est-ce ses épines létales
Qui électrisent mon plaisir lorsqu’elle daigne m’accueillir ?

Tableau de Konstantin Razumov.

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