
Femme, tu es l’arbre fécond dont les racines se prolongent
Sous la surface de la Terre nourrie de pluies et de soleil !
Ton fruit, minuscule cocon, croît, s’épanouit et s’allonge
Pour prendre l’esprit volontaire lorsqu’il sortira du sommeil.
Femme, tu es, neuf mois durant, celle qui cache la forêt,
Cet arbre nu fondamental au deux bras en guise de branches !
Ton fruit, nourrisson endurant, par ta matrice déflorée
Devient le flux sacramental vers lequel vos âmes s’embranchent !
Photo de Nona Limmen.
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