Un chat, queue en colimaçon, avec une femme poisson.
Vous pourriez croire qu’il va l’aimer jusqu’à devenir affamé
De sa chair tendre, sa peau soyeuse, de sa jolie queue écailleuse
Et ses petits seins potelés avec un nuage de lait.
Pourtant ils vont si bien ensemble qu’à la fin tous deux se ressemblent.
Leurs queues se bouclent d’amplitudes animées en similitude ;
Deux œils-de-chat luminescents et deux mamelons turgescents ;
Cheveux et poils de même ton, en dépit du qu’en-dira-t-on.
Auront-ils un jour des enfants ? Des poissons-scies, des poissons-chats ?
Ressembleront-ils à leur père, auront-ils la queue de leur mère ?
Nous le saurons en temps utile ; de toute façon, c’est inutile
De faire toutes suppositions, commentaires et propositions.
Tableau de Hanna Silivonchyk.
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