Ces siècles qui nous contemplent

Ces siècles qui nous contemplent

Vu d’en haut, il manque un morceau ; le pyramidion est parti
En emportant tous ses secrets et ses dieux antédiluviens.
Vue d’en bas, aux pieds colossaux, son poids énorme réparti
Demeure une trace sacrée de ce dont nul ne se souvient.

J’aime à croire que les dieux voyagent, après Nabuchodonosor,
Et ont mis leur communauté à l’abri des regards curieux.
Sans doute après le foudroyage qui a chassé les dinosaures
Et repoussé leur primauté par d’autres hôtes moins luxurieux.

Sans doute il faudrait relier sur le pourtour de l’équateur
Toutes les pyramides aztèques, d’Asie et toutes celles immergées.
Un Dieu a peut-être oublié le numéro indicateur
De son hôtel guatémaltèque où il se s’rait fait héberger.

La pyramide de Gizeh vue d’en haut. Sources : fr.quora.com.

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