
Dans l’obscurité évanouie de la lumière qui l’anime,
Mes yeux humains ont l’habitude de voir émerger du néant
Un clair-obscur épanoui qui naît, qui meurt puis, se ranime
Depuis sa vide platitude immense comme un océan.
Éclairs mêlés, vert émeraude et complémentaires rubiconds,
Commencent à dessiner les formes où apparaissent des images.
Des ténèbres qui me taraudent s’ouvre le Nécronomicon,
Le Livre sacré qui m’informe que Dieu lui-même me rend hommage.
Pourtant, je vis d’ingratitude envers la Terre qui m’a fait,
Envers le Soleil qui m’éclaire, envers la Lune de mes rêves.
Pourquoi une telle attitude ? Je ne sais ; je suis imparfait.
Mais ce n’est pas pour me déplaire s’il fallait demain que j’en crève.
Tableau de Carol Nelson.
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