
L’enfance escalade l’octave sur la portée de la musique
D’une comptine guillerette souvent absurde et délurée.
Les sabots deviennent des claves jouant de la pataphysique
Dans l’imaginaire d’opérette d’où le sérieux est épuré.
Là, sur le beau Danube bleu à la recherche de l’or du Rhin,
Nous partions chasser les sirènes avec un violon comme appeau.
Nous marchions sur les bancs sableux, dans les grottes et les souterrains
Jusqu’à rentrer l’âme sereine chargés d’un trophée de crapauds.
Illustration d’Alexandra Huard sur http:alexandrahuard.blogspot.com201202la-chanson-de-richard-strauss.html .
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