

Je pédale comme un p’tit vélo qui ne sait jamais s’arrêter
Mais tourne en circonlocutions sur mes chemins imaginaires.
Lorsque mon cœur bat à vau-l’eau, le corps en est bien maltraité
Et cherche une bifurcation vers des lieux extraordinaires.
L’amour plane comme un p’tit avion dans le grand vide de mon crâne
Tellement j’ai du vague à l’âme et des trous d’air dans ma mémoire.
Heureusement, une évasion entre les plis de sa membrane
Me permet de nourrir la flamme qui en éclaire son grand trou noir.
Tableaux de Rafael Silveira.
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