
Quand vient l’hiver, les poissons-lune sortent groupés en vol de nuit
D’un pôle à l’autre, en rase-mottes sur le méridien de Greenwich.
Un gentilhomme de fortune, moitié anglais, moitié inuit,
Vend du thé à la bergamote sur la banquise et des sandwichs.
Jeune berger mais bipolaire, les moutons l’ont tant fatigué
Qu’il a voulu prendre le large et, la mer de glace, contempler.
Neiges éternelles ou polaires, il n’y a qu’un mile à naviguer,
Ainsi, attelé à sa barge, un banc de poissons, s’il vous plaît.
Illustration de José Francese.
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