
Par le Soleil à l’équinoxe et la Lune à son apogée,
Par la précession des marées et la combinaison des astres,
Je foulerai en plein paradoxe les lopins de la Mer Égée
Dans les champs de blé chamarrés soufflés par un vent de désastre.
Je marcherai vers l’horizon, là où la mer rejoint le ciel,
Je monterai sur les degrés de l’escalier de l’arc-en-ciel,
J’échapperai à la prison de l’intellect existentiel
Qui m’enferme contre mon gré et bride tout mon potentiel.
Tableau de Vladimir Kush.
Laisser un commentaire