
Si les histoires d’amour finissent, leur mort n’est jamais effleurée
Car il n’y a pas de cimetière dans les quartiers d’un cœur brisé.
Pas plus de tombe qui réunisse l’amant qui viendrait y pleurer
Celle qui a franchi la frontière qui n’a jamais cicatrisé.
Juste une trace dans la mémoire que tous ses cinq sens ont gravée ;
La main qui lui prenait la main, la bouche qui lui prenait la bouche.
Mais les trous de son écumoire lentement se sont aggravés
Et son image sur le chemin, disparaît par petites touches.
Et puis un autre jour sans doute, il entend le son de sa voix
Qui lui dit de trouver un cœur pour y semer un autre amour.
Elle est triste, elle le redoute mais elle a pris une autre voie
Alors elle prie que son vainqueur puisse renaître un autre jour.
Tableau de Rafał Olbiński.
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