On s’y croirait…

On s’y croirait…

Quand tu réintègres au matin ton corps, ton esprit et ton cœur,
Ton âme rapporte avec elle des bibelots de ses voyages.
Tu vois sur tes draps de satin des souvenirs alambiqueurs
D’un monde qui paraissait réel mais qui se fond dans les nuages.

Dans la parenthèse du temps comprise dans ton demi-sommeil,
Les égrégores se déversent et percent la réalité
Qui, face à ce jour rebutant, soumis aux rayons du soleil,
Referme le seuil qui s’inverse selon toute éventualité.

Photo de Jessica Walsh.

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