

Au premier temps de la caresse, les doigts s’attouchent doucement ;
La main effleure les cheveux, sans précision, presque gauchère.
Le temps s’étire par paresse et puis s’arrête patiemment ;
Les corps s’abandonnent au vœu de ne faire qu’une seule chair.
La fusion ne saurait attendre son alchimie de l’amalgame ;
Les langues échangent leurs bouches et le temps reprend son envol.
La passion de plus en plus tendre atteint bientôt le haut de gamme ;
L’amour transmute sur la couche désirs et plaisirs qui convolent.
Tableaux de Georgy Kurasov.
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