

Quand l’aurore étend ses draps d’or entre ses bras incandescents,
J’aimerais pour la soutenir me consumer de son amour.
Hélas, à cette heure-là je dors et seul dans mes rêves descend,
De sa chaleur, le souvenir d’une jouissance au point du jour.
Quand le crépuscule dérobe le soleil derrière l’horizon,
J’aimerais retenir son voile pour l’épouser toute la nuit.
Hélas, je ne retiens de sa robe rien qu’un évanescent tison
Et quelques poussières d’étoiles qui s’obscurcissent après minuit.
Tableaux de Serena Malyon.
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