
À chaque année, son estampille, sa griffe, sa valorisation.
Elle s’affiche sur mon visage comme une lettre compostée
Venue de Chine ou de Manille selon son oblitération
Avec marques de colisages des îles lointaines accostées.
Je ne compte plus les boutons qui font preuve de mes sommeils,
Ni les cicatrices et les rides qui content mes jours complaisants.
Mes yeux doux comme des moutons, derrière mes lunettes de soleil,
Produisent les larmes arides d’un homme de soixante-trois ans.
Photo de Toychan_net.
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