
Si mon cœur s’en va voir ailleurs en suivant ses humeurs volages,
Il ne trahit ni ses amis, ni son épouse, ni sa maîtresse.
Il est d’une toile dont les tailleurs confectionnent les plus beaux voyages
Et ne connaît point d’accalmie tant qu’il n’a pas changé d’adresse.
Or, c’est d’images dont s’abreuve la folie qui trouble mon cœur ;
C’est de récits dont se régale la passion qui perd ma raison.
Je vous en présente la preuve par mes poèmes chroniqueurs
De mon existence qui égale tout l’exotisme dans sa maison.
Tableau de Paul Gauguin.
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