Main-de-jour et main-de-nuit

J’ai la main pleine de fourmis lorsqu’un rayon me la caresse
Tandis que je suis endormi et que je traîne par paresse.
Enfin, un par un tous les pores s’ouvrent pour saluer le jour
Tandis que j’écarte les stores et l’agite pour un bonjour.

J’ai la main encore en éveil lorsque brille un rayon de Lune
Tandis qu’encore je surveille les étoiles naissantes une à une.
Enfin, l’heure vient confirmer par les douze coups de minuit
Tandis que dorment à poings fermés mes deux mains qui rêvent à la nuit.

Sculptures de Nicola Tripodi.

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