

Le printemps nous a composé une symphonie embrumée
De sons chargés de grosses gouttes sur sa partition délavée.
Les instruments décomposés nous jouent un été enrhumé
Qui ne parvient à notre écoute qu’en coups portés sur les pavés.
Le réchauffement planétaire ainsi que la montée des eaux
Luttent ensemble pour survivre dans un monde qui caracole.
C’est la réponse de la Terre à la question dont les réseaux
Débattent tant que je m’enivre de pluies diluviennes sans alcool.
Tableaux de Duy Huynh.
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