
Elle court, elle court contre la montre, elle tourne, elle tourne contre le temps ;
Elle parcourt toute la semaine selon l’humeur au pied du jour.
Elle bondit, bondit à l’encontre de son destin à contretemps
Vers la fatalité humaine qui marque la fin du séjour.
Plus elle court vite, plus elle s’enivre, malgré le cœur qui la martèle ;
Elle lutte contre la frousse de perdre l’élan et la boule.
À toute berzingue, elle se délivre de l’immobilité mortelle ;
Jamais n’amassera de mousse, l’éternelle pierre qui roule.
Tableau de Wolfgang Lettl.
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