
Comme une détresse d’automne qui emporte les feuilles mortes,
L’œil de ma nature s’effeuille malgré tout mon imaginaire.
Sans doute la vie monotone des jours qui franchissent ma porte
Et qui le soir feront le deuil d’une journée bien ordinaire.
Heureusement, j’ai l’âme verte qui trompe la monotonie
En superposant ma vision sur une fenêtre invisible.
Mon cœur part à la découverte d’une vue en dichotomie
Où le réel n’est qu’illusion de la peur de l’imprévisible.
Tableau de Scott Rohlfs.
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