 
            Laissez-moi rêver de conquêtes	vers des pays imaginaires,
Là où la raison du plus fort	ne serait pas toujours la meilleure.
Mon cœur d’enfant point n’est en quête	de prouesses extraordinaires
Mais de trouver son réconfort	auprès d’un songe venu d’ailleurs.
Il prend les traits d’un grand cheval	aux ailes déployées au vent,
Au pelage en robe de nuit	et la crinière de matamore.
Je suis Chevalier Perceval,	héros qui bondit de l’avant
Vers des aventures où l’ennui	n’existe pas plus que la mort.
Tableau de Rafal Olbinski.

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