




Quand les dimanches paraissent longs	et s’étirent tout l’après-midi,
L’ennui m’asticote l’esprit,	le cafard m’agace le cœur,
Je déambule dans le salon	après la vaine perfidie
Du temps qui montre un parti pris	à ralentir d’un air moqueur.
Alors j’entreprends la lecture		d’un roman fleuve de mille pages
Qui fait disparaître les murs	et les barreaux de ma prison
Ou je me mets à l’écriture	de quelques lignes qui se propagent
Dans un pays où se murmurent	ses légendes à l’horizon.
J’ai l’impression que je me fonds	petit à petit au décor
Et que mon âme transparente	épouse la couleur du temps.
Alors je m’élève au plafond,	lentement s’envole mon corps
Qui, sous la lumière apparente,	redevient un ange flottant.
Tableaux de Michael Steirnagle.

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