
Le temps, suspendu à leurs vols, passe en silence sur la campagne
Et l’ensemence de printemps à l’aide d’oiseaux de passage.
Que j’aime ces oies bénévoles venant des pays de cocagne
Et qui en rapportent tout autant les fruits de leurs apprentissages.
Qu’ont-elles vu sur l’océan ? Que rapportent-elles d’Afrique ?
Qu’ont-elles appris aux antipodes ? Qu’ont-elles enfanté pour nos Pâques ?
Moi, tout en bas sur mon séant, j’apprécie la façon lyrique
Dont le printemps lance la mode en éclairant mon ciel opaque.
Photo de Sab Wanderlust.
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